Léonard Guillaume
Jean-François Manil
Chronique sociale, 2011
Les défis auxquels les élèves, et ceux qui les accompagnent dans ce rôle, ont à faire face sont énormes.
L’évolution du monde du travail et de l’emploi, la marchandisation et la privatisation de plus en plus marquées de l’enseignement, une certaine démission des élèves autant que des enseignants, le malaise lié au sens à donner à l’école en regard de l’évolution générale du monde témoignent d’orientations marquantes. Se les approprier en tant que défis à relever est une tâche ardue, il faut en convenir.
Pourtant, aussi ardue soit-elle, elle est passionnante en ce sens qu’elle positionne l’école au carrefour de l’histoire. Celle-ci peut prendre un rôle essentiel dans les orientations de notre monde. Les deux auteurs, en fonction dans l’enseignement depuis de nombreuses années, sont aussi confrontés à ces évolutions. Ils ont décidé d’y réfléchir et de faire des propositions allant dans le sens d’une école qui essaie de toucher l’humain et de le remettre au centre de l’activité scolaire.
Pour ce, ils ont porté un regard quelque peu différent sur les discours et pratiques récurrents et les ont analysés avec le filtre de leurs partis pris : tous les hommes sont capables d’apprendre, de s’apprendre dans la perspective d’un monde moins agressif, moins excluant. Leur posture n’a pas été celle de chercheurs, mais plutôt d’essayistes. Pétris de l’idée que l’école n’a pas pour fonction de sélectionner ni de rendre malheureux tant les élèves que les enseignants, ils proposent une lecture divergente mais ancrée dans l’histoire de la pédagogie.
Sommaire
- L’HUMAIN AU CENTRE DES MATHEMATIQUES : UNE VISEE SOCIOPOLITIQUE
- HISTOIRE ET GEOGRAPHIE : LE CITOYEN AU CENTRE DE LA CARTE
- LECTURE- ECRITURE : POUR UN ENSEIGNEMENT PLUS EMANCIPATEUR
- UN CONCEPT SPECIFIQUE : LA SYNTHESE-LE RESUME DES OUTILS POUR MIEUX COMPRENDRE
- FAIRE APPRENDRE LA CULTURE DE PAIX, C’EST UN PROJET HUMANISTE !
- VERS UNE EVALUATION RESPECTUEUSE DE L’IDENTITE
- ORGANISER LA COMMUNICATION DANS LE CONTEXTE SCOLAIRE : POUR QUE L’ELEVE RESTE UN "PETIT D’HOMME"